Plus de régulateurs de flux en gare de Châtelet-Les Halles
Les régulateurs de flux de la gare de Châtelet-Les Halles investissent les deux quais du RER B pour aider à la fluidité des circulations.
Top départ à Châtelet-Les Halles
Le signal sonore retentit, le train s’apprête à partir, mais voilà qu’un voyageur, insistant pour monter in extremis à bord, retient la fermeture des portes.
Cette action peut paraître anodine, mais en prolongeant le stationnement du train à quai, ce sont de précieuses secondes qui s’échappent et qui, sous l’effet domino, se transforment en minutes supplémentaires pour les autres trains. Pour limiter ce phénomène et aider à la fluidité du trafic, la ligne a déployé des régulateurs de flux dans deux de ses gares les plus fréquentées : Châtelet-Les Halles et Gare du Nord.
En mars dernier, l’équipe de régulateurs de flux avait été renforcée à Gare du Nord (cf. De nouveaux régulateurs de flux à Gare du Nord). Aujourd’hui, c’est au tour de la gare de Châtelet-Les Halles. Auparavant concentrés sur un seul quai, les régulateurs de flux sont désormais présents sur les deux quais de la gare aux heures de pointe du matin et du soir ; une présence qui s’avère bénéfique puisqu’elle permet de gagner jusqu’à 7 secondes par train.
La quarantaine de régulateurs de flux veille au bon départ du train et à la sécurité des voyageurs, et indique la destination du train à l’approche. De façon ponctuelle, les régulateurs de flux effectuent également des essais, voiture par voiture, destinés à vérifier en situation réelle le fonctionnement des équipements du train (signal de fermeture des portes, annonces sonores, équipements de confort, etc.).
Aux heures creuses, ils ne chôment pas. Ils préparent leur avenir !
Tremplin pour l’insertion
Sous ces gilets se trouvent des hommes et des femmes avec des parcours différents mais qui partagent une même ambition : s’insérer durablement dans la vie active. Ils s’inscrivent en effet dans un programme spécifique d’accompagnement destiné aux personnes en difficulté. Pendant un minimum d’un an, ils sont suivis par un tuteur de l’entreprise qui les accompagne dans l’élaboration d’un projet professionnel.
« Les Contrats d’Aide à l’Emploi (C.A.E) bénéficient d’un programme de formation poussé d’au moins 80h » m’explique Xavier, chef de phase à l’entité C.A.E de Luxembourg, qui m’accueille dans les nouveaux locaux des régulateurs de flux, inaugurés début octobre. « Une partie de la formation est dédiée aux métiers de la RATP, l’autre partie, la plus importante, est axée sur l’apprentissage d’un métier en forte demande. Le but est qu’ils puissent ensuite s’insérer durablement dans l’emploi grâce aux compétences acquises. »
Au sein de la RATP, ce sont 500 personnes qui bénéficient chaque année de ce programme, qui s’inscrit dans une dynamique citoyenne d’actions au profit de l’emploi, de l’égalité des chances et pour la lutte contre la précarité.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce programme, rendez-vous sur http://www.ratp.fr/fr/ratp/r_108817/les-cae/